Dommage de noyer, sans mauvais jeu de mot, le choc migratoire avec la BCE.
Deux points :
L’idée de relativiser ce que nous vivons en affirmant (avec raison) que l’Europe est un « carrefour » depuis la nuit des temps… est un peu spécieuse et revient à minimiser l’amplitude du choc.
Car enfin : une migration c’est bien entendu un nombre… mais aussi variable de temps.
On peut affirmer que JAMAIS, l’Europe n’a connu des migrations aussi importantes en si peu de temps (hors temps de guerre, sur le sol européen, bien entendu).
Rappelons également une lapalissade absolue, et qui pourtant échappe à trop de gens : un immigré n’est pas égal à un autre immigré.
Comment les gauchistes (souvent) osent ils ressortir ad nauseam l’argument des Italiens, et des Espagnols débarquant en France dans les annés 30 ?
Une telle malhonnêté intellectuelle est obscène.
Le choc migratoire est d’abord un choc de nombre sur un temps court… mais également un choc de « substance ».
Ou de civilisation, pour reprendre un mot qui a été dénaturé.
On comprend que cela change tout.
Entendre Merkel, Valls (ce week end), Hollande, et tous les Bruxellois… répéter aux prolos que nous sommes : « MORE ! PLUS ! Il nous faut accueillir tous les migrants, toujours plus », relève de la psychiatrie.
Dans des pays assommés par le chômage, la crise économique… c’est surréaliste.
Entendre Merkel traiter de « dangereux néo nazis »… une manif d’Allemands de tous âges contre l’immigration, fait écho aux « dangereux factieux » que Hollande et Taubira dénonçaient lors des Manifs contre… le mariage pour tous.
La même arnaque sémantique, éculée.
Et ça, le prolo de base le « sent ». Il ne le comprend sans doute pas, mais il le sent avec ses tripes : « il y a un truc qui cloche ».
Pour faire un parallèle avec la politiques des banques centrales, et là je boucle avec votre papier : on ne peut pas régler un problème de dettes avec davantage de dettes.
L’immigration africaine et nord africaine, en France, est grosso modo un échec depuis 30 ans dans le sens où l’Intégration s’est faite… à rebours.
Dès lors, comment penser qu’en faisant venir davantage d’individus qui partagent grosso mode le même fond culturel, des centaines de milliers de plus, on va améliorer la situation ?
Nous sommes façe à une bombe. Amorcée. Et qui nous explosera à la figure. Avec fragmentation. Première mèche : 2017.