« Je pense que les invasions du 5è siècle étaient beaucoup plus importantes. »
Premièrement, c’est faux. La question a été largement examinée. Il n’y a aucun rapport.
Deuxièmement, on s’en moque. Ce n’est pas la question. Aujourd’hui, c’est aujourd’hui. Qu’essayez-vous de démontrer ? Qu’il y a une règle physique ou religieuse faisant que l’Europe doit accueillir des millions d’immigrés ? Que puisque ça s’est fait hier (c’est faux, mais supposons), alors il faut le faire aujourd’hui ?
Les invasions barbares ont conduit à la destruction de l’Europe de l’époque. Est-ce cela que vous voulez ?
La question n’est pas de savoir combien nous « pouvons » accueillir d’immigrés. La question est que pour commencer, il doit y avoir zéro immigré. Aucun. Pas un seul. Pas un dans les flux, pas un dans les stocks. Autrement dit : immigration zéro, et rapatriement intégral de la totalité des immigrés présents.
Ça, c’est la situation normale. Par défaut. Celle qui fait qu’une nation existe. Après, on discute. Faut-il admettre davantage que zéro immigré ? Peut-être. Voyons voir. S’il faut en admettre davantage, alors dans quel but ? Dans quelles conditions ? Selon quelles règles ? Lesquels ? De préférence des Noirs musulmans analphabètes, ou de préférence des Suisses catholiques ayant fait l’Ecole polytechnique de Lausanne ? Etc.
Vous voyez à quel point on en est loin. Pour commencer, il faut proclamer le principe juridique, politique et civilisationnel : les Français sont maîtres chez eux. Leurs frontières sont fermées par défaut, et c’est à eux de dire s’ils veulent des immigrés à domicile, qui, combien, pour quoi faire, etc.
Ce décompte grotesque portant sur « quelques dizaines de milliers d’immigrés » sur toute l’Europe est un fantastique foutage de gueule, et plus encore si l’on ne considère que ceux qui ont déposé une demande officielle d’asile, comme vous le faites dans votre statistique de tête.
Cela fait des décennies que l’Europe est soumise à une submersion migratoire allogène. Les gens qui tentent de venir illégalement maintenant doivent évidemment être additionnés à tous ceux qui sont déjà là, « légalement » ou illégalement.
Nous sommes confrontés à une invasion, ni plus ni moins. Quand on est face à une invasion, on ne se gratte pas le ventre en se demandant : voyons voir… combien de nazis pouvons-nous admettre sur le sol national ?… nous sommes un pays riche, nous pouvons bien en accueillir quelques dizaines de milliers de plus !
Ben, justement… C’est précisément parce que nous sommes (ou plutôt que nous étions) un pays riche, que nous devons défendre cette richesse… et ne pas la laisser à ceux qui veulent s’en emparer par la force.